La joie de Pier Giorgio, fruit de l’Esprit puisé au cœur de sa foi!

Le sourire de Pier Giorgio était proverbial et son rire limpide selon les mots de Luciana dans le récit de la vie de son frère. (1) Après son décès, les gens diront de lui: Il est mort celui qui chantait toujours. (2)

Le sourire proverbial de Pier Giorgio

Une variété d’activités rendaient Pier Giorgio joyeux: Escalader les montagnes, se balader à vélo, déclamer la poésie de Dante, lire les écrits de St-Augustin (3) et de St-Thomas d’Aquin, (4) etc.

Mais la joie qui l’animait, plus profonde que le plaisir d’une journée entre amis et que l’humour dont il était capable en fréquentant les Types louches, d’où cette joie lui provenait-elle? Dans ses lettres, Pier Giorgio répond lui-même à cette question :

La seule joie véritable est celle que nous donne la foi et les compagnons que nous aurons aimé surtout à travers ce lien puissant. (Le 28 décembre 1924) La foi, c’est elle qui est l’unique joie dont on puisse être satisfait en ce monde.  (Le 6 mars 1925) Pier Giorgio parle aussi de cette joie qui n’a point de fin, puisqu’elle n’est pas humaine et que c’est une vrai joie! (Le 29 janvier 1925)

C’est donc au cœur de sa foi chrétienne que Pier Giorgio puisait cette attitude joyeuse et celle-ci débordait sur les autres. Le Père Goria, préfet des élèves, écrivait: On éprouve une joie authentique à prier à ses côtés. (5) Quant à son amie Clementina, elle mentionnait l’éclat de son sourire, de sa bonté lumineuse, plus chaude que le soleil. (6)

La joie contagieuse de Pier Giorgio

Le saint pape Jean Paul II a lui aussi souligné ce trait de Pier Giorgio d’abord en s’adressant aux jeunes de Turin le 13 avril 1980: Le christianisme est joie. Pier Giorgio était d’une joie fascinante! (7) Puis, durant son homélie de béatification, il a présenté Pier Giorgio comme un apôtre du Christ, joyeux et enthousiaste. (8)

Au cœur des difficultés de sa fin de vie, notamment: le terme de ses études, le triste départ de sa sœur Luciana vers la Pologne et au moment où règnent des tensions entre ses deux parents, Pier Giorgio avait cette conviction: Aussi longtemps que la foi m’en donnera la force: toujours gai!  (Le 14 février 1925).

Pour nous aider à traverser nos propres épreuves tout en conservant une joie profonde, nous pouvons nous inspirer de Pier Giorgio et avec lui qui laissait tomber sa joie sur les chemins, chanter: Toujours plus haut!

  1. FRASSATI, Luciana, Les jours de sa vie, p. 154
  2. Ibid, p. 66
  3. FRASSATI, Pier Giorgio, Lettres, 1951, p. 198
  4. Ibid, p. 202
  5. FRASSATI, Luciana, Les jours de sa vie, p. 69
  6. Ibid, p. 149
  7. Ibid, p. 220
  8. Ibid, p. 221

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