Pier Giorgio et Saint Vincent de Paul

Le 27 septembre, le calendrier liturgique fait mémoire de St-Vincent de Paul.  Né en 1581 à Pouy, dans les Landes, en France, il a été ordonné prêtre à l’âge de dix-neuf ans et il s’est dévoué particulièrement auprès des pauvres. En 1625, il fonda la congrégation des prêtres pour la mission appelée aussi les lazaristes. Puis, en 1634, avec sainte Louise de Marillac,  il créa la compagnie des Filles de la Charité et en 1638, l’œuvre des Enfants-Trouvés.  Il fut un homme d’action, initiateur de l’assistance publique.  Il est mort en 1660, à l’âge de 79 ans et a été canonisé en 1737.

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      « On peut vénérer Jésus dans un pauvre et pas seulement à l’église »,                  disait Saint Vincent de Paul.

Pier Giorgio tenait les mêmes propos : « Autour des pauvres, je vois une lumière que nous n’avons pas.«   En eux, il voyait Jésus et pour Le servir, il s’est associé à la Société Saint Vincent de Paul.  Lorsque Pier Giorgio faisait des dons aux pauvres, il souhaitait rester discret et il ne voulait pas révéler qu’il était le fils du sénateur Frassati.  Si on lui demandait son nom, il disait simplement que c’était de la part de la Société St-Vincent de Paul.

Aux personnes dans le besoin, Pier Giorgio a donné, sans compter, son temps, son écoute, de l’argent, des vêtements, des médicaments, des vivres et tout cela, avec une attitude aux couleurs de l’Évangile. « Avec lui les pauvres, ont touché la main de Dieu » chante Richard Vidal.

Les 26 et 27 septembre 2004, je marchais sur les pas de Pier Giorgio à Turin et Polone.  Aujourd’hui, je réalise que c’était à l’occasion de la fête de St-Vincent de Paul. Quelle coïncidence! Surtout lorsque je repense à la rencontre fortuite de cet homme serviable à la gare de Milan.

À noter: La Société St-Vincent de Paul, en activité depuis 1848 à Montréal, est un organisme international présent dans 140 pays et dont le nombre de bénévoles est estimé à 800 000. Leurs interventions sont axées sur l’écoute, le soutien et l’accompagnement des personnes les plus vulnérables.

Ils favorisent la dignité, l’autonomie et l’intégration à la collectivité des personnes à travers l’aide alimentaire, des programmes de persévérance scolaire et d’insertion sociale, ainsi que par l’accès aux biens de première nécessité.

En s’inspirant de la charité de Pier Giorgio, nous sommes invités à soutenir toutes les œuvres qui prennent encore soin des démunis dans nos villes.

Références:

  • http://laprovidencedelisieux.fr/saint-vincent-de-paul.html
  • https://www.ssvp-mtl.org/fr/qui-sommes-nous/en-bref/la-societe-de-saint-vincent-de-paul
  • http://trushare.com/0203%20April%202012/13%20Vincent.htm

Coïncidence ou Providence?

Samedi le 27 août, dans une station du métro de Montréal, j’ai perdu mes clés de voiture et de maison. Lorsque je m’en suis rendue compte, plusieurs km étaient déjà parcourus; il ne servait à rien de rebrousser chemin, de nombreuses personnes étaient déjà passées derrière moi.  Heureusement, j’avais un double qui pouvait me dépanner mais j’espérais vraiment récupérer ce trousseau, surtout pour la clé d’auto qui permet de déverrouiller les portières et le coffre arrière et une reproduction de cette clé particulière coûte environ 100$.

Durant le week-end, il est impossible de rejoindre le bureau des objets perdus à la Société de transport et, dans une ville de 2 millions d’habitants, comment savoir si une personne les avaient récupérées?

Sur mon porte-clefs, j’ai un Tiny Saint (un objet un peu humoristique représentant un saint ou une sainte) de Pier Giorgio Frassati .

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En pensant à cette petite breloque, j’ai eu l’idée de demander à ce Bienheureux que je chéris de s’en occuper!

Puisque je n’habite pas à Montréal et que je devais retourner dans mon coin de pays, j’ai demandé à l’ami montréalais qui m’accompagnait d’aller au métro en début de semaine de vérifier si mes clés étaient retrouvées.   Mardi, rien n’avait encore été rapporté. J’étais un peu découragée me disant que je les avais peut-être égarées durant ma balade à vélo, avant d’entrer dans le métro, ce qui rendait la recherche encore plus ardue.

Pier Giorgio est pour moi un ami à qui je parle de tout ce que je vis, il est un réel compagnon de route. Dans cette situation qui se compliquait, je lui ai demandé de m’éclairer sur ce que je devais faire pour retrouver ces clés dont j’avais vraiment besoin.

Dans les cinq minutes qui ont suivies, j’ai eu une soudaine inspiration.  Sur Facebook,  il existe une page appelée « Spotted »  où des gens inscrivent des messages anonymes et ajoutent des photos pour signaler soit un événement inusité, une personne recherchée, un objet trouvé, etc. Il y a « Spotted STM » qui concerne le métro de Montréal.  En faisant une recherche rapide, j’ai immédiatement vu cette photo:

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J’en avais le souffle coupé! Trois jours après avoir perdu ces clés, je les voyais telles quelles, avec le petit Tiny Saint accroché à l’anneau.  Wow! Et le message disait: « Trouvé samedi au métro Angrignon.  Elles doivent être encore au bureau du changeur ou à la station Berri aux objets retrouvés. »  Le lendemain, mon ami est allé à Berri, il a récupéré les clés et je les ai en ma possession présentement.

Est-ce une coïncidence? Je ne le pense pas. C’est Einstein qui disait, qu’une coïncidence, c’est la signature de Dieu lorsqu’il veut rester anonyme!

Si nous croyons que les saints nous accompagnent et qu’ils peuvent intercéder pour nous dans le quotidien, c’est pour toute chose qui a de l’importance, même pour des clés égarées. N’invoquons-nous pas spontanément St-Antoine pour les objets perdus?  Au début, je croyais cette anecdote futile, mais la joie qui m’habite et l’émerveillement qui monte en moi chaque fois que je prends mes clés me font croire que c’est dans des événements simples que Dieu se manifeste.  Au jour le jour, nous pouvons voir la trace de son passage en restant attentif à ce que je me plais à nommer « ClinDieu« . Dans cet événement, j’ose croire que c’est une réelle action de la Providence et que Pier Giorgio y a joué un rôle.

Les objets à l’effigie d’un saint ne sont pas des talismans magiques mais ils nous aident à penser de nous confier à leur intercession. C’est ce qui s’est passé dans cet événement et je dis merci!  Auprès des maîtres spirituels, j’ai appris que lorsque la joie et la paix nous habitent, ce sont des fruits de l’Esprit Saint.  Cette anecdote me rend joyeuse et paisible!

Alors, n’hésitons pas à confier nos besoins aux saints qui prient pour nous afin de conjuguer nos efforts à la Providence, comme le chante Robert Lebel dans le chant: Je veux faire de ma vie!