Une vie équilibrée!

 

Cliché pris à Pollone en 2016

Comme je suis heureuse de trouver cet article sur le site www.aleteia.org car il met en lumière l’importance de la santé dans la vie de quelques saints. C’est une merveilleuse invitation à équilibrer ses habitudes de vie afin de « vivre et non pas seulement vivoter » comme le disait Pier Giorgio! L’infirmière que je suis en est vraiment réjouie!

Article à ne pas manquer!

Pier Giorgio, nous aide encore aujourd’hui à gravir nos montagnes.  Il est un mentor exceptionnel pour promouvoir les saines habitudes de vie!

Mon été aux couleurs de Pier Giorgio

Le début de l’automne, c’est un bon moment pour faire un bilan de la dernière saison.  En résumé, l’été 2017 fut diversifié et rempli d’activités aux couleurs de Pier Giorgio!

D’abord, la neuvaine précédant la fête de Pier Giorgio nous a permis d’approfondir ses manières de prier. Et le 4 juillet, un pèlerinage à pied de 20 km, a été pour moi source de paix profonde. Depuis ce temps, j’approfondis une manière de prier qui me plaît grandement: l’oraison.

 Relire les textes sur les manières de prier de Pier Giorgio.

Puis, j’ai parcouru plus de 2000 km en vélo, avec Pier Giorgio dans le cœur, notamment lors des randonnées quotidiennes conduisant au sanctuaire marial Notre-Dame-du-Cap.  Ces balades m’ont gardée en forme physiquement et spirituellement. Comme entraîneur dans cette discipline, qui de mieux placé que notre ami Pier Giorgio ? Lui qui savait si habilement concilier sa passion pour le sport et sa participation régulière à l’eucharistie qui le nourrissait.

Au mois d’août, lors du Festival de l’Assomption j’ai eu la chance d’entendre certains témoins très touchants. J’ai particulièrement été conquise par le témoignage de Maryse et Michel, un couple que j’ai connu par l’intermédiaire de la livraison d’un livre sur Pier Giorgio! Cette vidéo vaut le détour, elle mérite d’être écoutée ou réécoutée tant leur foi profonde et joyeuse est inspirante.

Début du témoignage à la quinzième minute du lien 

Aussi, en août, lors d’une journée entre amis au milieu de la splendide nature, quel bonheur j’ai eu à chanter: « Toujours plus haut » en compagnie de son auteur: Richard Vidal! Ce chant ne cesse de réjouir et d’illuminer les cœurs!

Tout au cours de la belle saison, plusieurs rencontres amicales m’ont donné la possibilité de croître dans la fraternité, de faire le plein de vitalité et d’échanger à propos de Pier Giorgio.

Et pour terminer cet été animé, le 3 septembre, c’était un réel privilège de faire découvrir Pier Giorgio à un groupe d’une trentaine de personnes lors d’une présentation qui se tenait au Versant-La-Noël. Merci la Vie pour ces moments de ressourcement!

Ce 29 septembre, débute la préparation à la fête de Notre-Dame du Rosaire qui sera célébrée le 7 octobre. Dans la montée vers cet anniversaire, avec Pier Giorgio, prions quotidiennement Marie aux intentions de tous ceux dont la santé est vulnérable. Neuvaine À Notre-Dame-du-Rosaire

Belle saison automnale à tous!

Jour de fête avec Pier Giorgio

Il y a 92 ans, le plus beau jour de la vie de Pier Giorgio, se réalisait! Celui qu’il a découvert à travers l’Évangile, qu’il a fréquenté dans l’eucharistie et qu’il a aimé dans les pauvres, il le rencontrait!

Maintenant que Pier Giorgio demeure auprès de Dieu, il peut intercéder pour nous.  Ne craignons pas de lui confier nos besoins, il est un grand frère dans la foi. Qu’il soit un éclaireur dans notre ascension quotidienne vers la maison du Père!   

En ce jour anniversaire, voici une belle joie: le site web Église catholique en France a diffusé la vidéo réalisée en collaboration avec l’équipe de communication du diocèse de Québec, ECDQ!

En voici le lien!  Vidéo sur Pier Giorgio.   Bon visionnement!

Paix et joie à tous les amis de Pier Giorgio!

La prière pour les défunts

Pier Giorgio mordait dans la vie, son quotidien grouillait d’activités étudiantes, sportives, caritatives, amicales et familiales. Avec ses joies et ses  contrariétés, il profitait pleinement du moment présent. En même temps, il était conscient de la fragilité de la vie, particulièrement lorsqu’il partait en excursions dans les Alpes: Quand on va en montagne, il faut auparavant se mettre en paix avec sa conscience parce qu’on ne sait jamais si on en reviendra. (1)

Sa prière incluait des intentions pour les défunts. Aussi, il portait des fleurs au cimetière de Pollone ou encore, il emportait les fleurs des réceptions pour fleurir les cercueils des pauvres. (2)  D’une manière particulière, il était sensible à la peine de ceux qui vivaient un deuil. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de votre fils, je prierai pour lui à la communion. (3)

Lors de sa dernière escalade, aux Lunelles, le 7 juin 1925, pour un ami mort en montagne, il récita le De Profundis.  C’est à dire, le psaume 130 (129): Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur : Seigneur, écoute mon appel. Que ton oreille se fasse attentive à au cri de ma prière! Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera? Mais près de toi se trouve le pardon. (4) À ce moment, il était loin de se douter qu’un mois plus tard, ce serait pour lui que ses amis réciteraient le de profundis

Vers la fin de sa vie, se préparer à son propre passage vers le Père faisait l’objet de sa prière: À partir d’aujourd’hui, je tâcherai de faire tous les jours une petite préparation à la mort pour ne pas être pris au dépourvu à l’instant de mourir et n’avoir que des regrets pour les belles années de la jeunesse dépensées en pure perte au point de vue spirituelle. (5)

Il y a aussi une de ses maximes qui interpelle: Je crois que le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie. (6)  Elle rejoint un peu celle d’un grand poète québécois, Félix Leclerc, qui a écrit: C’est grand la mort, c’est plein de vie dedans!

Oui, Pier Giorgio savait que la mort n’est qu’un passage, une lampe qui s’éteint au lever du jour et, qu’à ce moment ultime, le 4 juillet 1925, il serait étreint amoureusement par Celui que durant les 24 années de sa trop courte vie il avait aimé et annoncé joyeusement. Il serait alors au sommet de son ascension! Verso l’alto! Toujours plus haut!

En terminant, pour ceux qui sont sceptiques concernant la vie qui se poursuit après la vie, voici un texte humoristique publié sur Aleteia: (7)

Dans le ventre d’une femme enceinte, se trouvaient deux bébés jumeaux.    

Le premier demande à l’autre :

– Et toi, tu crois vraiment qu’il y a une vie après la naissance ?

– Oui, bien sûr. C’est évident qu’il y a quelque chose après la naissance. Pour le moment, nous sommes  sans doute ici juste pour nous préparer à ce que nous serons plus tard.

– Balivernes ! Il n’y a pas de vie après la naissance. Et à quoi ressemblerait cette vie-là vraiment?

– Je ne sais pas exactement, mais il y aura à coup sûr davantage de lumière qu’ici. Peut-être qu’on marchera avec nos pieds et on mangera avec notre bouche.

– N’importe quoi ! Marcher est impossible. Et manger avec la bouche ? C’est totalement ridicule! C’est le cordon ombilical qui nous nourrit. Écoute-moi, c’est impossible qu’il y ait une vie après la naissance. Le cordon ombilical est très court.

– Vraiment, je suis sûr qu’il y a quelque chose. Tout sera simplement un peu différent de ce à quoi nous sommes habitués ici.

– Mais personne n’est jamais revenu d’ici après la naissance. Après l’accouchement, la vie est finie. Et qu’est-ce que la vie en fin de compte ? La vie n’est rien de plus que l’angoisse prolongée dans le noir.

– Eh bien, je ne sais pas exactement comment sera notre vie après la naissance, mais une chose est sûre, nous verrons maman et elle prendra soin de nous.

– Maman ? Tu y crois, à maman ? Et où est-elle censée être ?

– Où ? Mais elle est partout, autour de nous ! C’est en elle et grâce à elle que nous vivons. Et sans elle tout ceci n’existerait pas. Nous ne serions pas là.

– Je n’en crois rien ! Je n’ai jamais vu aucune maman. Et donc pour moi, c’est évident qu’elle n’existe pas !

– Eh bien, parfois lorsque tout est silencieux, on peut entendre quand elle chante. On peut sentir quand elle caresse notre monde. Sache-le, je suis certain que seulement alors la vraie vie nous attend et que, maintenant, nous sommes seulement en train de nous y préparer. 

Poursuivre ma lecture des différentes manières de prier de Pier Giorgio avec le chapelet.


  1. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.135
  2. Ibid, p.103
  3. Ibid, p.70
  4. Ibid, p.180
  5. Pier Giorgio, FRASSATI, Lettres,19 juil 1923
  6. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.213
  7. https://fr.aleteia.org/2016/11/15/si-vous-ne-croyez-pas-a-la-vie-apres-la-mort-lisez-ceci/

Le pèlerinage

Selon la définition du dictionnaire, un pèlerinage est une démarche personnelle ou collective que font des fidèles vers un lieu saint pour des motivations religieuses et dans un esprit de foi. Rendu au lieu prévu, souvent, les pèlerins participent à une célébration eucharistique, vivent le sacrement du pardon, font des processions aux flambeaux. Des lieux de pèlerinages chrétiens sont connus mondialement: Lourde, Fatima, Lisieux, etc.

En ce qui concerne Pier Giorgio, c’est le sanctuaire Notre Dame d’Oropa qui était le but des pèlerinages qu’il effectuait, seul ou accompagné d’un familier pour rendre visite à sa Madone. En s’y rendant, il priait à haute voix le rosaire ou il chantait des litanies. (1) Il franchissait à pieds les 6 km qui séparent Pollone de Oropa, il se confessait et communiait. (2)

               

Le 29 août 1920, il participa au couronnement de la Vierge et il se réjouit de l’affluence de pèlerins. Il ne se sentait plus seul sur le chemin où il s’était engagé. (3)

Pier Giorgio participa à d’autres formes de pèlerinages, notamment à celui de l’Association de la jeune montagne, en 1924. (4)

Plus qu’une démarche précise vers un lieu physique, je crois que la vie entière est un pèlerinage. Nous sommes constamment en déplacement, vivant des passages vers un but précis : la vie éternelle, vers le Père de toute éternité.

Sur plusieurs photos, Pier Giorgio est en mouvement, on le voit tirer sur un chariot, marcher, escalader.

      

Il fut un grand pèlerin dans la foi.  Maintenant, il est arrivé au but fixé et ce, sans se décourager en chemin. Comme il le faisait de son vivant, il nous aide dans notre marche lorsque c’est difficile.

Depuis plusieurs années, nombreuses sont les personnes, des jeunes particulièrement, qui font un pèlerinage sur les pas de Pier Giorgio comme j’ai eu la joie de le faire en juin 2016!

Aujourd’hui, c’était l’occasion de mon pèlerinage à pied jusqu’au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.

Les 20 km parcourus l’ont été en compagnie spirituelle de Pier Giorgio. Durant la marche, je lui présentais des intentions de prières, ce qui donnait du sens à chacun de mes pas!

Pour organiser un pèlerinage au Québec cet été, voici quelques idées:

Et pour nous mettre en route, suivons Marie, la première en chemin!

Poursuivre la lecture avec la prière pour les défunts.


  1. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.45
  2. Victor, MARMOITON, Pier Giorgio Frassati, p. 65
  3. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.45, 46
  4. Victor, MARMOITON, Pier Giorgio Frassati, p.54-55

 

 

Le ressourcement spirituel

À l’âge de 12 ans, Pier Giorgio étudie dans une école tenue par la communauté des pères Jésuites (aussi appelée La Compagnie de Jésus). Cet ordre religieux, fondé par saint Ignace de Loyola, a comme charisme la formation des jeunes et l’accompagnement spirituel. Actuellement, le Jésuite le plus connu est assurément Jorge Mario Bergoglio… le pape François !

            (Photo juin 2016)

C’est auprès des Jésuites que Pier Giorgio approfondit sa vie de prière. Il chemine notamment avec le père Pietro Lombardi, son directeur de conscience qui l’invite à communier chaque jour. (1)

En plus de sa vie de prière quotidienne, Pier Giorgio prend le temps de s’arrêter quelques jours durant l’année pour vivre une retraite spirituelle. Celle-ci se vit plutôt en silence afin de favoriser la méditation.

Durant les cinq dernières années de sa vie, il fait sa retraite à la villa Santa Croce tenue par les Jésuites et ce, lors de la Semaine Sainte.  Il y fait notamment les exercices spirituels dans la vie courante, les EVC. (2)

Villa Santa Croce , dei Gesuiti a San Mauro Torinese

J’aurais voulu répondre plus tôt à ta lettre, mais la retraite spirituelle et les fêtes de Pâques m’en ont empêché. II y a maintenant deux jours que j’ai quitté la Villa Santa Croce, où j’ai beaucoup songé à toi. Ton esprit était présent entre ces murs où nous avons passé de si beaux jours ensemble. (3)

Des lieux pour se poser afin de plonger dans sa vie intérieure, il en existe à plusieurs endroits. Certaines maisons de ressourcement offrent des démarches en groupe, d’autres favorisent la retraite individuelle. Il existe même de petits ermitages pour vivre une expérience de solitude. Voici quelques ressources au Québec:

  1. Le Centre Jean-Paul Régimbal
  2. Le monastère Val Notre Dame
  3. La maison de la Madone
  4. L’ermitage St-Antoine
  5. Les foyers de charité

Aussi, grâce à la communication virtuelle, il est maintenant possible de faire cette démarche spirituelle à l’aide de sites Web très bien conçus. Ces plateformes offrent des pistes de méditation sur des thèmes variés. De plus, elles proposent des retraites durant les temps liturgiques de l’Avent et du Carême. Voici deux sites bien connus et qui conçoivent ce type de retraites :

Notre-Dame du web  et  Retraite dans la ville

La période estivale est favorable pour vivre une telle expérience. À nos agendas pour planifier un ressourcement spirituel!

 

Poursuivre la lecture avec le pèlerinage.


  1. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.48
  2. Marie-Élisabeth BABEAU, Pier Giorgio Frassati, Vers le haut, p.40        et  Luciana, FRASSATI, Il camino di Pier Giorgio,p.148 🙂
  3. Pier Giorgioi FRASSATI, lettres,10 avril 1925

Prière spontanée en cours de journée

Lorsque Dieu est un intime avec qui j’entretiens un lien privilégié d’amitié, la prière n’est pas seulement un temps quotidien déterminé. C’est aussi un ensemble d’élans spontanés vers Dieu tout au long du jour. Comme l’écrit Luciana, pour Pier Giorgio, la prière est une constante de sa journée. (1) En voici quelques exemples que je peux adapter dans ma vie

À 13 ans, il est inscrit à la Compagnie du sacrement et à L’apostolat de la prière. Dans sa poche, il gardait sa carte d’adhérent comme une carte d’identité. (2) Avoir ainsi un objet en poche: chapelet, dizainer, médaille, etc. représente une sorte d’aide-mémoire qui me permet de penser et parler à Dieu plusieurs fois par jour.

              

Dans sa poche, il avait aussi son petit office de la Sainte Vierge et fidèle à la règle du Tiers Ordre, il priait cet office chaque jour (3) et il a été fidèle à cette pratique jusqu’à la fin de sa vie.

À 16 ans, il se levait tôt pour prier et s’endormait en priant. (4) Sans faire de longues oraisons, ouvrir et fermer ma journée par un temps de prière donne un sens au quotidien et le sanctifie.

Il arrêtait son cheval pour se signer de la croix en passant devant une église. (5) C’est un geste si facile, il suffit d’y penser. En voyant un clocher d’église ou une croix de chemin, prendre le temps de tracer sur moi la croix de mon baptême me redit de quel amour je suis aimé(e).

Pour éviter d’importuner sa famille avec sa foi, Pier Giorgio avait l’habitude de réciter son benecite avant d’entrer dans la salle à manger. (6) Certes, la prière avant le repas me permet de rendre grâce à Dieu pour les aliments qui me restaurent et me donne l’occasion d’avoir une pensée pour ceux et celles qui n’ont que peu de nourriture à mettre sur leur table.

Souvent, Pier Giorgio saluait la Madone au sanctuaire à Oropa: Demain, comme j’ai coutume, chaque fois, avant d’abandonner Pollone, je monterai à Oropa prier dans le pieux sanctuaire. (7)  Des lieux sont propices à des temps d’arrêt plus ou moins longs: un sanctuaire, une chapelle, un parc en bordure de l’eau, un monastère.

Le chant est aussi une merveilleuse forme de prière. Un dicton mentionne que chanter, c’est prier deux fois!  Pier Giorgio avait l’habitude d’aller en montagne, priant, chantant. (8) Une mélodie à caractère évangélique et spirituelle favorise tellement la relation à Dieu. Ce n’est pas pour rien qu’il existe 150 psaumes pour exprimer des louanges ou des supplications.  Pour conclure ce jour de neuvaine, reprenons, avec Pier Giorgio, le chant: Toujours plus haut !

Poursuivre la lecture avec le ressourcement spirituel.


  1. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.65
  2. Ibid, p.49
  3. Victor, MARMOITON, Pier Giorgio Frassati, p.69
  4. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie,, p.64
  5. Ibid, p.71
  6. Ibid, p.69
  7. Pier Giorgio, FRASSATI, Lettres,15 avril 1925
  8. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.175

L’adoration du Saint Sacrement

En ce 29 juin, nous soulignons la fête de saint Pierre et saint Paul, deux témoins importants dans l’Église. Faits à noter, le premier est l’un des deux patrons de Pier Giorgio, l’autre est celui dont il citait souvent les écrits qui inspiraient sa vie.

À ce monde qui s’est éloigné de Dieu, il manque la Paix, mais il manque aussi la Charité, c’est à dire l’Amour véritable et parfait. Peut-être si saint Paul était plus écouté, par nous tous, les misères humaines seraient-elles un peu diminuées. (1)

Source de l’image

En ce jour de fête, arrêtons-nous sur une forme de prière très chère à Pier Giorgio: l’adoration du Saint-Sacrement. Déjà, lorsqu’il était enfant, il démontrait un attrait pour Jésus-Eucharistie. Quelques jours précédant sa première communion, alors qu’il assistait au passage du viatique, une religieuse qui l’accompagnait lui dit: « C’est le Seigneur qui passe, agenouillons-nous, comme il est juste de le faire devant un roi ». Et Pier Giorgio ajouta, avec une spontanéité enthousiaste: « Et lui, c’est le Roi des rois! » (2)

Cet intérêt pour la Présence dans le Pain de Vie, il l’a manifesté toute sa vie. Les écrits du père Victor Marmoiton précisent que Pier Giorgio passait des heures en prière à la chapelle Santa Maria de la Piazza.(3) En 1920, il était assidu à l’adoration nocturne, il priait de longues heures devant le St-Sacrement. (4)

Comment un jeune étudiant de 20 ans, passionné par le sport et les rencontres amicales, ayant de multiples engagements sociaux et politiques, pouvait-il trouver l’énergie et le temps à consacrer un temps de qualité auprès de Jésus-Hostie et qui plus est, la nuit? C’était assurément le Feu auquel il se réchauffait et la Source intarissable à laquelle il puisait. Une ascèse et une maîtrise de soi indéfectibles sont nécessaires pour demeurer assidu à ces rendez-vous d’amitié alors que tant d’autres distractions sont offertes.

Cette semaine, à la suite de Pier Giorgio, je choisis un espace dans mon agenda que je réserve pour rencontrer le Christ qui vient à moi sous la forme du Pain Eucharistique. Et pour m’aider à entrer dans ce cœur à cœur avec Lui, je me laisse bercer par ce magnifique chant  de Taizé.

Pour en apprendre davantage sur l’adoration, voici un court texte écrit par L’Église catholique de France. Quel est le sens de l’adoration eucharistique?

Bonne rencontre avec Jésus dans le Saint Sacrement!

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  1. Pier Giorgio, FRASSATI, Lettres, 15 janvier 1925
  2. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.36
  3. Victor, MARMOITON, Pier Giorgio Frassati, p.62
  4. Ibid, p. 58

La contemplation dans la nature

Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce. Ps 19,1

« La nature, c’est la première Parole de Dieu »! Voici l’exclamation récente d’un ami devant les aurores boréales, alors qu’il était fasciné par la création majestueuse et si bien harmonisée.

Comment pouvait-il en être autrement pour Pier Giorgio, lui qui aimait particulièrement la montagne? Autant elle lui permettait de se surpasser et de s’élever, autant, il pouvait s’y recueillir et s’en émerveiller. C’était sans doute pour lui une occasion de rencontre profonde avec l’Auteur de cet univers splendide!

Mais aussi, Pier Giorgio appréciait d’autres aspects de cette belle nature. À la charmante villa Amétis, située au pieds des Alpes, il aimait prendre soin des fleurs notamment en compagnie du jardinier. Il en cueillait pour les porter à sa Madone. Aussi, il appréciait la compagnie de certains animaux notamment, le chat Shimbo ainsi que le cheval Parsifal qu’il savait monter adroitement pour faire des randonnées.

Tant de beautés mènent naturellement à la contemplation et à l’action de grâce ! Les psaumes sont riches en acclamations devant la splendeur de la nature. Avec Pier Giorgio qui « s’enthousiasmait pour les psaumes », (1) en cette période des vacances, comme il bon de prendre le temps d’admirer la création majestueuse.

Petits pingouins aux iles Mingans, en face de Havre St-Pierre, sur la Côte Nord, au Québec.

Louez le Seigneur depuis la terre, montres marins, tous les abîmes, feu et grêle, neige et brume, vent d’ouragan, l’ouvrier de sa Parole, montagnes, toutes les collines, arbres à fruits, tous les cèdres, bêtes sauvages, tout le bétail, reptiles, et l’oiseau qui vole. Ps 148, 7-10

Coucher de soleil à Havre St-Pierre.

En ce quatrième jour de neuvaine, pour entrer en contemplation, émerveillons-nous de ce chant de louange:

Psaume de la création

Poursuivre la lecture avec l’adoration.


1. Luciana, FRASSATI, Les jours de sa vie, p.183

L’oraison

Pour ce troisième jour de cheminement, découvrons ensemble une forme de prière personnelle pratiquée par Pier Giorgio: l’oraison.

Alors que sa mère s’inquiétait du temps qu’il passait à prier, elle en fit part à un prêtre qui interrogeât Pier Giorgio à ce sujet. « Mais j’ai tant d’oraisons à faire », lui répondit-il. Personne ne les lui imposait, il sentait qu’il devait les dire… (1)

Alors, qu’est-ce que l’oraison? Pour mieux connaître cette forme de prière, il est intéressant de puiser à même l’expérience des personnes habilitées dans le domaine.

Deux grands saints sont régulièrement cités comme maîtres de l’oraison: sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la croix. Leurs écrits sont éclairants. Je résume brièvement certaines idées importantes tirées d’une conférence dynamique animée par le frère Jean Alexandre, carme. (2)

Pour sainte Thérèse d’abord, Dieu habite au fond de chaque humain tel un soleil qui veut transparaître sa lumière pour irradier sur les autres. L’oraison, c’est prendre le temps de descendre au fond de moi pour rencontrer Celui qui habite mon cœur, peu importe où je suis et ce que je fais.

Convié à ce rendez-vous d’amitié, je me laisse d’abord aimer et regarder. Puis, à mon tour, je manifeste mon amour à cet Hôte à qui je peux tout partager. Avec Lui, je peux être totalement moi-même. Plus je Le côtoie, plus j’apprends à Le connaitre et plus je découvre Sa volonté qui m’envoie nécessairement vers les autres.

Quant à saint Jean de la croix, pour parler d’oraison, il donne l’exemple de la bûche. Mon cœur et une bûche de bois à placer dans le feu de l’Esprit Saint. À mesure que la bûche est consumée, elle peut devenir de la braise et éventuellement se confondre avec le feu lui-même pour réchauffer les autres.

Pour faire oraison, il est nécessaire de traverser des étapes, dépasser les zones de distractions, de préoccupations, de turbulences afin d’être disponible à la rencontre. Et si des distractions surgissent, je suis invitée à les offrir dans la prière et pour retrouver ma zone profonde.

Peu importe la durée de l’oraison, c’est la régularité, la fidélité au rendez-vous qui approfondit la relation et permet de rayonner. À certains moments de la journée, il peut y avoir de courtes pauses qui permettent l’échange amical avec Dieu.  Et même, les activités de la journée, lorsqu’elles sont vécues en compagnie du Seigneur, peuvent devenir oraison.

Ces conseils spirituels, ils s’incarnaient concrètement dans la vie de Pier Giorgio.  En effet, dans le livre Les jours de sa vie,  Luciana mentionne que la prière était une des constantes de la journée de son frère. (3)

Et le père Marmoiton écrivait, en 1934: « Lui qui était turbulent et si vif, demeurait prosterné sur le pavé pendant de longues heures, lui si bruyant trouvait dans l’oraison ses délices; lui qui par sa piété attirait l’attention de tout le monde, restait absorbé en Dieu seul. (4)

Comme Pier Giorgio, je prends le chemin intérieur pour aller rencontrer Celui habite au cœur de mon cœur!

Et, afin d’en apprendre davantage sur l’oraison, je vous invite à écouter l’excellente conférence du frère Jean Alexandre. Elle donne les pistes essentielles à cette forme de prière.

L’oraison, chemin de lumière

De même, une autre vidéo présente l’expérience de plusieurs personnes qui pratiquent l’oraison, notamment des carmes et carmélites.

L’oraison selon Thérèse d’Avila

Poursuivre la lecture avec la contemplation.


  1. Luciana FRASSATI, Les jours de sa vie, p.68
  2. Propos du frère Jean Alexandre, carme, https://www.youtube.com/watch?v=qISjXVqsCls
  3. Luciana FRASSATI, Les jours de sa vie, p.65
  4. Victor MARMOITON, Pier Giorgio Frassati, Apostolat de la prière, 1947, réédition de 1934, P.60