Les reliques de Pier Giorgio seront aux JMJ de Cracovie

Grande joie pour les personnes qui se préparent à vivre les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).  Le Vatican l’a confirmé, les reliques de Pier Giorgio, situées habituellement à la cathédrale de Turin, seront présentes à Cracovie lors des JMJ en juillet 2016.

Les participants pourront prier près de Pier Giorgio dans la basilique de la Sainte-Trinité des pères dominicains.  Ce sera un grand privilège de ne pas avoir à se déplacer en Italie car, n’oublions pas, son corps a été retrouvé intact en 1981.   Quelle joie, être tout près de ce patron des JMJ et modèle pour la jeunesse, en cette occasion riche de fraternité joyeuse et de spiritualité.   Les JMJ, c’est tout à l’image de Pier Giorgio homme de joie, d’amitié, de prière!

Vous pouvez consulter cette nouvelle sur ce lien:

La lettre de radio Vatican

Et pour les Dominicains, quel cadeau.  Eux qui fêtent le Jubilé du 800e de fondation alors que Pier Giorgio faisait partie de leur Tiers-Ordre.

Puisque je planifie aller faire une visite à Turin durant l’année 2016, il faudra veiller à ce que ce ne soit pas durant cette période pour éviter que je me retrouve devant un tombeau vide…

Je me réjouis pour les personnes, dont certaines que je connais, qui seront heureuses de vivre cet événement inoubliable!

Annie

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Des rencontres révélatrices

Depuis janvier 2015, une série de rencontres m’émerveillent et à travers elles, j’y vois un appel à créer des liens entre des personnes que la vie de Pier Giorgio inspire.

Depuis plusieurs années, j’entretiens un lien d’amitié avec une religieuse passionnée de Pier Giorgio.  En 2004, elle a facilité mon voyage en Italie en favorisant des contacts avec des gens qui pouvaient me guider sur les pas du bienheureux. Cette religieuse, qui aime Pier Giorgio depuis de nombreuses années, m’a fait un magnifique cadeau en me léguant des documents précieux. Cet événement a été le point de départ de mon désir de partager la vie de ce témoin de foi.

Ce même 26 janvier 2015, un ami prêtre me transmet fortuitement les coordonnées d’une autre religieuse qui affectionne Pier Giorgio. Coïncidence ou providence? Nos nombreux échanges téléphoniques,  courriels et rencontres révèlent une amitié spirituelle enrichissante remplie de joie et d’éternité!

En cours d’année, les nombreuses lectures, recherches d’informations et découvertes de sites web ont contribué à nourrir mon attrait pour l’Homme des huit béatitudes. Et à l’automne, au cours d’un surfing sur Internet, j’ai découvert le blogue d’un prêtre de Montréal, qui a écrit des articles sur Pier Giorgio.  Au cours de notre première rencontre, l’idée d’un chant en français est née.

Ce pasteur a communiqué avec l’auteur-compositeur-interprète qu’il connaît, Richard Vidal.  Et Richard, qui n’avait jamais entendu parler de Pier Giorgio avant le 13 septembre, a accepté de lire sa biographie et il a laissé l’Esprit lui inspirer le magnifique chant: Toujours plus haut!

Maintenant, les contacts que je fais pour diffuser ce chant me permettent de faire la rencontre étonnante de personnes  qui se passionnent elles aussi pour ce témoin. Certaines l’aiment depuis longtemps, d’autres le découvrent à peine mais se laissent interpeler par lui.

Enfin, le 12 janvier, alors que je souligne 21 ans de passion pour Pier Giorgio, ce même jour, deux entrevues radiophoniques sont enregistrées afin de parler de lui, une sur les ondes de Radio Galilée à Québec, l’autre sur les ondes de Radio Ville-Marie.

De cet enchaînement d’événements, je  suis époustouflée! Avec Pier Giorgio, je trinque à ces amitiés!

 

 

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À la gare de Milan

À l’automne 2004, en compagnie d’une amie, je suis allée en Italie pour marcher sur les pas de Pier Giorgio.  Une dame italienne, Rosanna, a généreusement accepté de nous guider dans ce périple pendant 24h.

Avant notre départ du Québec, nous avons convenu du  lieu de rencontre: la gare de Turin.  Le voyage passait d’abord par Paris et se poursuivait vers Milan. Nous avons prévu de téléphoner à notre hôte en arrivant à la gare milanaise pour qu’elle sache l’heure à laquelle elle devait nous cueillir à la gare de Turin.

Plusieurs inconvénients ont alourdi le passage entre Paris et Milan: retard d’avion, turbulences aériennes, vol de bagage évité de justesse, route de l’aéroport jusqu’au centre-ville milanais dans un car bondé attrapé au moment où il quittait le stationnement et enfin, arrivée à cette grande gare, déjà fatiguées et affamées.

043 milan

Dans cette grande gare, aux confins de trois pays, il y circule une foule de voyageurs qui se dirigent tous azimut. Les bruits étourdissants des micros qui résonnent pour annoncer les départs et le grincement de frein des convois, tout contribue à augmenter le stress d’une Québécoise qui amorce son premier voyage à l’étranger.

Alors que nous sommes à l’étape de téléphoner à la gentille Turinoise qui attend notre appel, à une des quatre cabines situées sur un mur latéral, je compose le numéro de téléphone de mon unique contact pour visiter le Nord de l’Italie.

Une voix masculine se fait entendre: « Pronto! »

« Je voudrais parler à Rosanna »

Après un long silence, j’entends à nouveau: « Pronto! »

Ayant répété ma demande plus lentement, j’entends le même: « Pronto! »

Audiblement, je me trouve dans une impasse…  Mais alors que mon coeur battait la chamade, me disant que le projet était sur point d’échouer… j’ai levé la tête pour apercevoir, à deux mètres de nous, un homme dans la mi-vingtaine, adossé sur le mur, les deux mains dans les poches qui, avec un beau sourire dit: « Je parle italien et français, est-ce que je peux vous aider? »

Quelle chance! Ayant pris l’acoustique et prononcé quelques mots, il raccroche le combiné en disant: « Vous avez appelé à la gare de pompiers! »

Devant mon étonnement, il me rassure: « Vous avez sûrement fait un faux numéro, permettez que je rappelle ».  Ayant mon carnet en main, il compose et reçoit la même réponse.

Avant que je m’évanouisse… il propose d’aller se renseigner à un kiosque. Il échange en italien avec une préposée et il se retourne avec le sourire: « Il faut simplement faire le « 1 » en avant du numéro.  Revenus au téléphone, il compose et parle quelques secondes à l’interlocutrice puis me tend l’appareil en disant: « C’est Rosanna! »  Enfin! Nous précisons l’heure du rendez-vous puis je raccroche.  Le jeune homme revient s’assurer que tout se passe bien, puis il recule, fait un salut distingué et quitte rapidement, sans même attendre un merci!

Encore aujourd’hui, je me demande pourquoi ce jeune se tenait aux côtés des cabines téléphoniques, sans fumer, ni manger, ni lire, il était juste là, disponible pour nous aider.  Le plus important, c’est qu’après cette rencontre fortuite, je me sentais en sécurité.  Quelqu’un veillait sur nous!

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Mon inspiration

Toute personne qui choisit de s’engager dans une voie a besoin de modèle, de source d’inspiration, que ce soit dans la pratique d’un sport, dans la vie artistique, politique, professionnelle ou dans la vie chrétienne.  Puisque j’ai choisi très concrètement de cheminer dans la vie chrétienne, en janvier 1995, je cherchais un témoin à qui m’identifier.  Après avoir lu la biographie de plusieurs saints et saintes, je ne retrouvais pas en eux ou en elles la personne en qui je me reconnaissais et à qui je pouvais m’identifier.  Souvent, leur vie était inaccessible pour moi: pape, ermite, carmélite, fondateur de communauté, martyr.

En montagneLe 12 janvier 1995, au cours d’une conversation sur le sujet de la sainteté, avec mon grand ami Raymond, celui-ci m’a fait connaître la vie de Pier Giorgio Frassati. La lecture de sa biographie, que j’ai dévorée, m’a immédiatement conquise. Depuis, Pier Giorgio est ma source d’inspiration au quotidien, un grand frère dans la foi, un ami qui m’éclaire et me conduit à Dieu. Il est le premier de cordée dans l’ascension et me tire quand c’est plus difficile.

À l’aide de ce site, je souhaite vous le faire découvrir. Dans plusieurs pays, il existe différents types d’associations ayant Pier Giorgio pour patron. Je souhaite créer des liens entre des personnes qui aiment ce bienheureux et ainsi rendre encore plus joyeuse la marche à la suite du Christ.

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