Comme il fait bon côtoyer une personne remplie de bienveillance qui veille à notre bien-être en démontrant de la compassion à notre égard. À travers son regard, elle nous donne la joie de découvrir notre valeur et ce, en toutes circonstances.
Dans la vie de Pier Giorgio, les exemples de bienveillance sont multiples. Le père Victor Marmoiton écrivait: Il éprouvait à faire le bien tant de joie, qu’elle brillait dans ses yeux au retour de ses pérégrinations chez les pauvres. (1) Chez les personnes démunies, Pier Giorgio arrivait les bras chargés de provisions, il passait d’une mansarde à l’autre jusque dans les coins les plus reculés de la ville. Et parce qu’il était bienveillant, se privant d’aller à la campagne durant l’été, il choisissait parfois de rester à Turin sinon, les pauvres auraient été délaissés. (2)
Cette bienveillance se manifestait aussi durant ses randonnées en montagnes. Un jour, pour alléger la montée d’un enfant qui avançait avec peine, Pier Giorgio prit sur lui d’abord, son sac, puis ses skis et finit par porter l’enfant sur ses épaules. (3)
Et si durant la randonnée, il observait qu’une personne semblait fatiguée, Pier Giorgio, rempli de prévenance, se plaignait lui-même de certains malaises afin de permettre à ses compagnons de prendre une pause. (4)
Pier Giorgio fraternisait avec tous, sans distinction de classe sociale. Il donnait la paix de son regard bienveillant et dans la simplicité de ses gestes. (5) Son extrême bienveillance, (6) sera constamment présente et ce, même la veille de sa mort. Dans un ultime élan de charité; avec grande peine, de sa main affaiblie, il écrit un billet pour faire livrer un médicament à un pauvre qui en avait besoin. (7)
Ses gestes étaient le prolongement de sa vie intérieure nourrie à même de la Parole de Dieu. À lui seul, Pier Giorgio résumait l’invitation à la bienveillance en Matthieu 25,35-36: J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli, j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !
Puissions-nous, comme Pier Giorgio, trouver le centre de nos actions au-dedans de nous et ressentir une véritable joie dans des gestes de bienveillance de plus en plus inventifs! (9)
- MARMOITON, Victor, Pier Giorgio Frassati, p.14
- Ibid, p.p 201-202
- Ibid, p. 177
- Ibid, p. 178
- DESJOBERT, Charles, Prier 15 jours avec Pier Giorgio Frassati, p. 80
- MARMOITON, Victor, Pier Giorgio Frassati, (p. 14)
- FRASSATI, Luciana, Mon frère Pier Giorgio, Les dernières Heures, p.133
- MARMOITON, Victor, Pier Giorgio Frassati, p.211
- Ibid, p.6