Pier Giorgio inspire mon Carême

Cette semaine, débute la période du Carême; 40 jours de marche vers la lumineuse fête de Pâques!  La liturgie du mercredi des Cendres propose une page d’Évangile aux couleurs de la vie de Pier Giorgio!

En effet, la première invitation de Jésus: « Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite afin que ton aumône reste dans le secret » se réalise concrètement tout au long de la vie de Pier Giorgio. Il suffit de penser à son aide discrète envers les pauvres, à ses dons spontanés de tickets de tramway et de vêtements personnels, ou encore à ses gestes généreux accomplis joyeusement à travers diverses Associations.

Le deuxième appel de l’Évangile « Prie ton Père qui est là dans le secret« ,  a trouvé une réponse fidèle dans l’horaire chargé de Pier Giorgio. Il nourrissait quotidiennement une relation intime avec Dieu soit, tôt le matin dans un coin de son église paroissiale, soit en récitant son chapelet dans le train qui le ramenait d’une excursion, soit retiré dans sa chambre pendant sa prière du soir. Dans ce cœur à cœur avec Dieu, il recevait l’énergie nécessaire au déploiement de sa charité inventive.

La dernière attitude proposée durant le Carême : « Ton jeûne ne sera pas connu des hommes mais seulement de ton Père« , trouve aussi son écho dans la vie du Bienheureux.  Cet appel ne se réduit pas à des privations alimentaires mais surtout à un détachement progressif des liens qui retiennent notre ascension humaine et spirituelle.  Tant de situations nous attirent vers le bas, dans un repli sur soi plutôt qu’une ouverture sur ce qui élève vers la lumière et la joie! Par de nombreux renoncements, Pier Giorgio s’est surpassé, visant toujours plus haut, tant sur le plan athlétique que spirituel ! Il est pour nous un formidable coach pour amorcer cette quarantaine menant à Pâques !

 

2 thoughts on “Pier Giorgio inspire mon Carême

  1. «(…) surtout à un détachement progressif des liens qui retiennent notre ascension humaine et spirituelle.» Voilà qui est si juste et si bien dit! L’attachement à nos habitudes, et de toutes sortes nous empêchent de savourer un présent renouvelé et faits d’éléments nouveaux qui parfois nous désorientent mais sont néanmoins là pour quelque chose… Et toute la référence à l’humilité. Merci Annie!
    Michèle

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