Sa charité

Avant même son entrée à l’école, Pier Giorgio est seul à la maison avec les domestiques lorsqu’une mère, tenant un enfant dans ses bras, frappe à la porte pour demander l’aumône. N’ayant pas d’argent à lui donner et ému devant l’enfant qui a les pieds nus par temps frais, Pier Giorgio s’assied par terre, retire ses bas et ses souliers, puis les tend à la dame.

Ce premier geste de charité est suivi de nombreux autres et ce, jusqu’au jour de son décès où les derniers mots qu’il écrit concernent des médicaments à porter à une famille dans le besoin.

Toujours disponible à rendre serviceSensible à la misère, il multiplie les actes de générosité. Il quitte le matin en tramway et revient à pieds après avoir donné son billet de retour à un pauvre. Il rentre le soir à la maison, en chemise, car il a donné sa veste à une personne qui avait froid.

Membre de la Société St-Vincent de Paul, il fait la cueillette de matériel pour les gens moins nantis : vêtements, nourriture, médicaments, meubles, etc.   Pour certains, il collabore à trouver un appartement ou un travail.  Et lorsqu’il fait un don, c’est au nom de l’Organisation dont il fait partie, taisant ainsi son identité de fils du Sénateur Frassati.

Parcourant les quartiers insalubres et visitant l’hospice du Cottolengo (ci-dessous), il apporte non seulement des biens mais des soins, du réconfort et de la joie.

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« Autour des pauvres, je vois une lumière que nous n’avons pas » disait-il. Son action fidèle est le parfait accomplissement de la parole en Mathieu 25, 36 « J’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”           

En montagneCette même sensibilité à l’autre se remarque lors de ses sorties en montagne.  Si un ami ressent de la fatigue, il se porte volontaire pour porter son sac et au besoin, il porte une personne sur ses épaules. Il va jusqu’à dire qu’il a besoin d’une pause pour permettre à ceux qui trainent de se reposer un peu.

Premier de cordée, il peut donner l’élan nécessaire à celui qui peine durant la montée. De même dans notre vie spirituelle, il est le premier qui nous tire en avant quand c’est difficile!

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