Canonisation de Sainte Élisabeth de la Trinité

Sur Place St-Pierre, le 16 octobre 2016, a eu lieu la canonisation d’Élisabeth de la Trinité. Qui est-elle?

Selon le site web sur sa vie, Élisabeth Catez est née près de Bourges, en 1880. Enfant, elle est séduite par Dieu et à sept ans, elle désire déjà devenir religieuse. À onze ans, elle est fortement attirée par Dieu, lors de sa première communion qu’elle décrit en ces termes: « le jour où Jésus fit de moi sa demeure, où Dieu prit possession de mon cœur ».

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Son amour pour Dieu déborde : « Je voudrais le faire connaître et aimer de toute la terre », dit-elle.  La prière silencieuse la fascine et à vingt et un ans, en 1901, c’est au carmel de Dijon qu’elle choisit de consacrer sa vie. Cinq ans plus tard, atteinte d’une maladie des glandes surrénales, elle s’éteint, en 1906, à l’âge de 26 ans. Ste-Élisabeth est connue pour la richesse de sa vie intérieure, de laquelle a notamment surgit une profonde prière à la Trinité.

Découvrir la vie des saints éclaire la route à la suite du Christ et souvent, je réalise qu’il existe une parenté spirituelle entre eux.  En lisant la biographie de Ste-Élisabeth, je vois de beaux parallèles avec la vie de Pier Giorgio:

Tous deux sont séduits par Dieu dès l’enfance et ils ont une proximité particulière avec Jésus à partir de leur première communion. Leur vie de prière est intense avec un attrait pour la vierge Marie et ils sont inspirés par les lettres de St-Paul.

Ste-Élisabeth disait: « Une âme unie à Jésus est un vivant sourire qui le rayonne et qui le donne. » Comme cela ressemble à Pier Giorgio qui rayonnait de son sourire et de sa charité, issues de sa foi et de son union à Jésus dans la communion.

Ste-Élisabeth disait encore: « Avec Lui on peut tout ». C’est la même confiance que Pier Giorgio exprimait dans une lettre du 15 janvier 1925: « Par toi-même, tu ne feras rien mais si tu prends Dieu pour centre de toutes tes actions, alors tu arriveras au bout ».

Le 16 octobre, lors de la célébration de canonisation, sept bienheureux ont été élevés au rang de sainteté.  Dans son homélie, le pape François parlait d’eux ainsi: « ils sont restés fermes dans la foi, avec le cœur généreux et fidèle ».  Voilà des traits qui caractérisent la vie des saints et des bienheureux.  Cette description correspond aussi à la vie de Pier Giorgio!

Diaporama sur Ste-Élisabeth

Homélie du pape François sur Zenith

Sainte Thérèse de Lisieux

En ce premier jour d’octobre, mois du rosaire, que Pier Giorgio a si souvent prié, c’est la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.  Celle-ci nait à Alençon, le 2 janvier 1873. Elle entre au carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans et y décède le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans.

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La vie de ces deux témoins de foi présente quelques similitudes. Dès leur petite enfance, ils ont été touchés par Jésus au point de consacrer leur vie à sa suite.   Ils auraient souhaité devenir prêtre et sans être ordonnés, chacun à leur manière a été prêtre de cœur (1) pour reprendre la belle expression de Luciana sœur de Pier Giorgio. Ils ont offert le Christ à l’Église dans des œuvres de miséricorde.  La prière, l’eucharistie et leur amitié avec Marie a été leur respiration spirituelle. Si leur parcours a pris fin à 24 ans, nous constatons combien ces deux vies ont été accomplies et encore aujourd’hui, elles rayonnent.

En ce jour de fête, je remercie Richard Vidal qui, dans le cadre de la neuvaine au sanctuaire diocésain Sainte-Thérèse de Lisieux à Québec, a fait une présentation dynamique à propos de Pier Giorgio et ce, lors des deux célébrations eucharistiques du 27 septembre.  Plus de 200 personnes ont pu découvrir ce bienheureux: ses origines, sa vie de prière, son soucis de la justice, sa joie, son amour de la montagne et sa fin de vie.  Plusieurs ont été touchés par sa vie inspirante qui nous entraine à grimper toujours plus haut les sommets de la vie humaine et spirituelle.

Découvrir davantage Sainte Thérèse

  1. Luciana Frassati, Pier Giorgio Frassati, Les jours de sa vie,  Le Sarment Fayard, 1990, p.100.