Voici un lien pour lire un court article accompagné d’une vidéo de 2 minutes publié par le journal web Aleteia. Pour les Journées mondiales de la jeunesse, le pape propose Pier Giorgio comme modèle à la jeunesse.
Voici un lien pour lire un court article accompagné d’une vidéo de 2 minutes publié par le journal web Aleteia. Pour les Journées mondiales de la jeunesse, le pape propose Pier Giorgio comme modèle à la jeunesse.
La communauté du Chemin Neuf a réalisé un film de 27 minutes sur Pier Giorgio. L’équipe Net for God, une oeuvre de la communauté, a préparé ce documentaire qui présente le portrait du bienheureux à travers un scénario qui alterne avec des témoignages, notamment celui de sa nièce Wanda Gawronska. Ce court métrage est un incontournable qu’il est possible de visualiser en cliquant sur le lien suivant. Bon visionnement!
À l’occasion de mes 50 ans, je souhaitais vivre un voyage significatif pour souligner mon demi siècle d’existence. Pendant un temps, j’ai envisagé aller de nouveau en Israël. Mais lorsque, le 21 juin 2015, le pape François a annoncé une année Pier Giorgio Frassati en Italie, mon intérêt s’est tourné vers Turin! De plus, la ville de Lyon m’attirait, notamment pour participer à une célébration animée par le groupe de chants chrétiens Glorius, à l’église Ste-Blandine.
En pensant à ce projet de voyage, en août 2015, j’ai découvert un site internet d’hospitalité chrétienne, www.ephatta.com, qui offre aux voyageurs la possibilité de loger chez des particuliers. Rapidement, je me suis inscrite sur cette plateforme et en novembre, j’ai reçue une première invitée, Geneviève, originaire de… Lyon. Ensuite, en décembre, une deuxième voyageuse est venue loger à la maison et celle-ci demeurait à… Turin! Ces rencontres formidables me donnaient la chance de me trouver facilement un logement lors de mon éventuel voyage. Ces coincidences me font toujours sourire, je les nomme: ClinDieu!
Le voyage, je planifiais le vivre au début du mois de juin. Cependant, mon frère était en attente d’une chirurgie lors de laquelle je souhaitais être auprès de lui. L’attente fut longue et mon projet commençait à être compromis. Le 28 avril, mon frère a été informé que l’intervention se tiendrait le 2 mai. Lorsque j’analyse la situation à posteriori, cette date ne pouvait pas mieux convenir, notamment en ce qui concerne mon horaire de travail car je pouvais prendre des congés qui auparavant auraient été difficiles à obtenir. Et, à quatre semaines du départ, j’ai pu sans difficulté me procurer un billet d’avion. Heureuse providence!
Au mois de mai, après le succès de l’intervention chirurgicale de mon frère, j’ai pu me consacrer à l’organisation du voyage. Concernant mon hébergement, j’ai communiqué avec la première personne qui avait logé chez moi, Geneviève. En plus de l’hospitalité qu’elle m’offrait, elle m’a proposé de parcourir avec moi le trajet sur les pas de Pier Giorgio. Quelle formidable idée à laquelle j’ai rapidement consentie! Jusqu’au départ, tout le voyage s’est organisé sans encombre et dans la joie!
Le 7 juin, après une balade de trois jours dans la splendide ville de Lyon, Geneviève et moi sommes parties pour Turin. Là, nous avons été chaleureusement hébergées par Sylvie et Hugues, les parents de celle qui avait séjourné chez moi en décembre. Ceux-ci, comme par hasard demeurent à 15 minutes à pieds de la cathédrale St-Jean-Baptiste! (Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito, disait Albert Einstein!)
Première escale, la cathédrale, à la chapelle où repose le corps de Pier Giorgio. Auprès de son tombeau, pendant une heure, j’ai pu lui manifester tous mes mercis. Un moment que je n’oublierai jamais tant il a été intense en émotions!
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Puis, pendant deux jours, avec Geneviève et Sylvie, j’ai marché dans cette magnifique ville royale, admirant ses monuments et m’imprégnant de son histoire.
Mais surtout, j’ai foulé les pas de Pier Giorgio en visitant les différents lieux qu’il fréquentait. Les églises où il célébrait sa foi, le quartier du Cottolengo où il visitait les malades, le quartier de la Crocetta où il résidait et le parc Valentino sur le bord du fleuve, le Pô.
À chacun de ces endroits, une page de son histoire, si bien racontée par sa sœur Luciana, remontait à ma mémoire et me permettait de vivre des moments touchants et impérissables. Il était facile d’imaginer Pier Giorgio se déplacer vers l’école en tramway, marcher en toute hâte pour aller rendre service à une famille démunie ou se rendre prier la nuit à Santa Maria de la Piazza.
Par la suite, j’ai sillonné avec joie le village alpin de Pollone où Pier Giorgio passait tous ses étés. D’abord, dans la Villa Amétis, quelle joie de s’arrêter pour un moment d’intériorité dans les deux chambres de Pier Giorgio, celle qu’il occupait lors de ses séjours et celle qui a été reconstituée tel qu’elle était lors de son décès. Là, j’y ai déposé un carnet où sont inscrits de nombreux noms, ceux des personnes que je souhaitais présenter à son intercession.
Aussi, comme il fut bon de parcourir les rues du village, particulièrement celle qui porte son nom, m’arrêtant au cimetière d’où il a été exhumé pour rendre hommage à sa famille qui repose là.
Poursuivant la route, que de paix j’ai ressentie au sanctuaire Notre-Dame d’Oropa, juché à 1200m dans les montagnes. Là, il est fascinant de visualiser le chemin que Pier Giorgio devait parcourir, à jeun le matin, pour se rendre de la maison jusqu’à l’église située à 600 m de dénivelé, afin de participer à l’eucharistie. Vraiment, je suis impressionnée!
Dans la foulée du montagnard qu’était Pier Giorgio, j’ai emprunté un sentier pour aller plus haut, toujours plus haut, là où la beauté de la création nous permet de se rapprocher de Dieu.
Enfin, pour retourner en France, j’ai traversé les Alpes en passant par un col signifiant dans la vie de Pier Giorgio, celui du Petit St-Bernard. Quelle expérience époustouflante!
Tout au long du parcours, j’ai rencontré plusieurs personnes pourvues d’une grande richesse d’être. Elles ont toutes contribué au succès de cette aventure par leur générosité et leur jovialité. À l’égard de chacune, je veux exprimer ma profonde gratitude.
En tous lieux, je me suis sentie portée, accompagnée, afin de réaliser une expérience joyeuse qui se poursuit dans l’aujourd’hui. Dans ce contexte, il m’est permis de croire que Pier Giorgio a veillé au bon déroulement de ce pèlerinage et plus que jamais, je souhaite me laisser inspirer par sa vie et espérer qu’il attire d’autres cœurs à marcher dans son sillage.
Annie
Bienheureux Pier Giorgio Frassati : le patron des sportifs
Né à Turin, le 6 avril 1901, fils d’un riche homme d’affaires agnostique, Pier Giorgio est dès l’enfance fasciné par le Christ qu’il reconnait particuliè-rement dans le pauvre. Vers l’âge de 5 ans, à une mère venue demander l’aumône, il remet spontanément ses chaussettes et ses souliers pour réchauffer les pieds nus de son enfant.
Dès l’adolescence, à l’insu de sa famille qui s’oppose à ses pratiques religieuses, il participe quotidiennement à l’eucharistie. Puis, nourri du Pain de Vie, il rend visite aux personnes démunies à l’égard desquelles il déborde de générosité. En tous lieux, cet étudiant en génie mécanique minier rayonne de la présence de Dieu par sa foi joyeuse et son sourire lumineux. Source d’inspiration pour ses nombreux amis, il organise avec eux des randonnées en montagnes pour y pratiquer le ski et l’alpinisme. Dans ses activités comme dans sa vie spirituelle, Pier Giorgio souhaite monter toujours plus haut!
Au chevet d’un malade, il contracte la poliomyélite qui, en 6 jours, entraine sa mort, le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. Voyant la foule se presser pour rendre hommage à leur fils, ses parents réalisent alors tout le bien qu’il a fait discrètement. Le pape Jean-Paul II le béatifie le 20 mai 1990. Après l’avoir présenté comme l’homme des huit béatitudes, il le nomme patron des sportifs et des Journées Mondiales de la Jeunesse. Son corps retrouvé intact en 1981 repose à la cathédrale de Turin.
Annie Gilbert www.piergiorgio.ca
*Merci à tous ceux qui diffusent des photos de ce merveilleux pèlerinage sur les pages Facebook, notamment L’Association Pier Giorgio Frassati à Turin et celui de Cracovia 2016 !
Le 29 juin, la châsse de Pier Giorgio a été retiré de son tombeau pour permettre la vénération dans al cathédrale avant le départ en vue des JMJ.
Du 4 juillet au 1e août, les reliques de Pier Giorgio Frassati sont en pèlerinage!
Le 4 juillet, à la cathédrale de Turin, célébration avant le premier transfert en présence des nièces et du neveu de Pier Giorgio.
Départ de la cathédrale St-Baptiste à Turin.
Le 5 juillet: Célébration à la paroisse « Beato Pier Giorgio Frassati » à Turin.
Le 6 juillet, Pier Giorgio à Brassano, dans le dìocèse de Milan, Italie.
Le 6 juillet, passage à Sesto Calende, à l’Abbaye San Donato, diocèse Milan.
Et visite à un groupe de jeunes de Sesto Calende.
Le 7 juillet: Autres paroisses visitées: Campofiorenzo de Casatenovo, puis Monza, à ces deux enfants, les enfants font une envolée de ballons. Puis, traversée à pieds jusqu’à Brugherio, ensuite, messe solennelle à Omate.
Le 8 juillet: Santuario mariano di Pietralba dans ses chères montagnes (dolomites), dans le diocèse de Bolzano-Bressanone.
Le 9 juillet, Pier Giorgio est arrivé en Autriche, à Vienne. Il fait escale dans une église dominicaine. Il se retrouve un peu chez lui car dans les deux dernières années de sa vie, Pier Giorgio a fait partie du Tiers Ordre dominicain sous le nom de frère Jérôme. (fraternité laïque)
Dimanche 10 juillet, c’est à Bratislava en Slovaquie que Pier Giorgio s’arrête le temps que des gens vénèrent ses reliques.
Et il continue sa route pour la Pologne!
Le 11 juillet, arrivée de Pier Giorgio en Pologne. À gauche, le père Luca Ramello qui accompagne les reliques de Pier Giorgio depuis le début. Puis, un cortège de motocyclistes pour accueillir Pier Giorgio à Rybnik.
Pier Giorgio était fidèle à la célébration eucharistique quotidienne; comme il doit se réjouir de voir des gens se réunir pour ces belles liturgies.
À Rybnik, une exposition sur la vie de Pier Giorgio afin de mieux le connaître.
Le 12 juillet, Wroclaw, en Pologne.
Des inséparables, montagnes et piolet!
En ce 13 juillet, Pier Giorgio vient maintenant à la rencontre de pèlerins de Szczecin-Kamień en Plologne.
Le 14 juillet, c’est à Poznan que de nombreuses personnes se recueillent sur le tombeau de Pier Giorgio.
Le pèlerinage se poursuit dans la ville de Poznan, au couvent des dominicains dédié à Notre-Dame du Rosaire. Au lendemain de la tragédie survenue à Nice, confions à l’intercession de Pier Giorgio ceux qui sont en recherche liberté, de justice et de paix.
Pier Giorgio est maintenant arrivé à Varsovie, grande ville polonaise. Je ne me lasse pas de suivre quotidiennement son périple au cours du quel tant de gens ont la joie de se rassembler autour de lui.
Dimanche 17 juillet, toujours à Varsovie
Lundi 18 et mardi le 19 juillet célébrations à Lublin en Pologne. Il est beau de voir de nombreux jeunes réunis autour de Pier Giorgio pour prier, chanter et danser!
Pier Giorgio entame le dernier droit avant son arrivé à Cracovie. En ce 20 juillet, il s’est arrêté à Tarnobrzeg en Pologne.
Jeudi, 21 juillet: Pier Giorgio est à Jaroslaw en Pologne.
Le 22 juillet, dernier arrêt avec les JMJ de Cracovie, à Rzeszow en Pologne.
Après 19 jours de voyage et 3600 km parcourus, le pèlerinage de Pier Giorgio vers Cracovie est maintenant achevé .