Bienvenue sur ce site québécois! Je me nomme Annie, je suis originaire de l’Abitibi-Témiscamingue et j’habite maintenant en Mauricie.
Grâce à cette plate-forme, je souhaite partager avec vous diverses informations sur la vie lumineuse d’un bienheureux qui me fascine depuis janvier 1995: Pier Giorgio Frassati. Chaque jour, sa vie est une source d’inspiration pour éclairer ma marche à la suite du Christ. De nombreuses personnes l’ont adopté comme grand frère dans la foi chrétienne, joignez-vous à nous!
Vous trouverez dans ces pages, notamment, des notes biographiques, des photos, des œuvres d’art, des références de livres, des invitations à suivre les pas de ce témoin au cœur de feu et plus encore! Vous pouvez revenir souvent, car il y aura des ajouts régulièrement!
Pour débuter, voici un magnifique chant qui introduit bien sa vie.
En octobre 2015, un auteur-compositeur de Québec, Richard Vidal, a accepté de découvrir ce bienheureux et de se laisser toucher par la vie de Pier Giorgio dont il n’avait jamais entendu parler avant le 13 septembre 2015. De son âme et de sa plume, ce magnifique chant a surgi.
Merci à toi Richard! Je te suis à jamais reconnaissante d’avoir permis à Pier Giorgio de nous chanter sa joie à travers toi!
Ce chant peut être diffusé librement, l’auteur en donne l’aimable autorisation. Pour recevoir gratuitement par courriel la version Mp3 et la partition musicale, veuillez écrire à:
Le chant « Toujours plus haut« en version Mp3
Pour accompagner le chant, quelques photos dans un diaporama. Il peut prendre une minute à se charger car le fichier est volumineux. Bon visionnement!
Toujours plus haut
Avec lui, les pauvres ont touché la main de Dieu,
Avec lui, bien d’autres ont goûté le Pain des cieux.
Il était un saint, jeune au cœur de feu,
Homme de prière, homme de lumière, un vrai fou de Dieu.
Toujours plus haut, vers la montagne éternelle,
Toujours plus haut, les yeux levés vers le ciel.
Il a vêtu d’amour, des gens dans le besoin.
Il a laissé sa joie, tomber sur les chemins.
Ange de tendresse, il prenait son énergie
Dans le Pain céleste savouré chaque aujourd’hui.
Il partait donner, en tournée d’amour,
Un peu de bonté et de charité, sans aucun détour.
Si Pier Giorgio était près de nous, il nous dirait :
Vis comme un apôtre, dans le don et dans la joie,
Vis pour tous les autres et secoue un peu ta foi.
Prie le jour, la nuit dans la solitude
Et pour les petits, les plus démunis, sois Béatitude.
Quelques mots d’explication sur le chant, par l’auteur lui-même
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La foi de Pier Giorgio.
Dans le chant, le mot foi n’apparait pas. Cependant sa vie de foi se retrouve dans l’expression : «Avec lui bien d’autres… ». Malgré le fait que, dans son entourage, on se moquait de la religion, Pier Giorgio n’avait pas peur non seulement de dire sa foi, mais d’en entrainer d’autres dans son sillage. Plusieurs ont découvert le Pain des cieux et le dialogue avec Dieu, à cause de lui, l’homme de prière.
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Un saint.
Pourquoi écrire : « Il était un saint » alors qu’il n’est pas encore canonisé ? Quand quelqu’un est nommé patron des JMJ, quand on ouvre sa tombe et que son corps est conservé et qu’il répand un doux parfum, et quand on va même apporter sa châsse à Cracovie, en juillet 2016, pour les JMJ, on peut dire que Pier Giorgio Frassati est un saint. Alors qu’il était en train de mourir, la femme de chambre Ester Pignata écrivit sur le calendrier de la cuisine : «Sept heures – malheur irréparable. Pauvre saint Pier Giorgio. C’était un saint et Dieu l’a voulu à ses côtés. » Un pauvre qui lui demandait son nom, il a répondu : « Je suis Saint-Vincent de Paul. » Certes il le disait, avec un grand sens de l’humour, pour éviter qu’on devine qu’il est le fils d’un riche sénateur et fondateur du journal local; il était vraiment au autre Vincent de Paul. Espérons qu’un jour, il sera canonisé.
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Un fou de Dieu.
Une autre expression mise dans le premier couplet peut paraitre forte et même un peu radicale : « Un vrai fou de Dieu. » C’est ce qu’il était dans son cœur : un amant de Dieu. Son entourage et surtout ses parents ne le comprenaient pas et l’estimaient «un peu fou»; ils étaient très déçus de ses choix. Certes, Pier Giorgio aurait pu vivre une vie exceptionnelle dans les hautes sphères de la société bourgeoise; il aurait pu succéder à son père à la tête du Journal La Stampa. Il a tout laissé : vie mondaine, soirées dansantes avec de grandes et belles dames, souper d’honneur avec des dignitaires d’Italie et d’Allemagne, automobile de luxe, la vie de château quoi ! Il a tout laissé… pour Dieu. C’est fou ? Plusieurs de ses amis le croyaient.
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Sa devise.
«Toujours plus haut» fait allusion aux mots « Verso alto » écrits sur une photo. Pour lui, il fallait toujours se dépasser, aller plus loin. Son amour pour la montagne et ses passages difficiles était pour lui l’image de la vie où il faut aller plus loin, plus haut. Il disait : « J’ai besoin de la montagne. » « Les yeux levés vers le ciel. » C’était là où il regardait, vers la vraie lumière pour être lui-même homme de lumière pour les autres. Jamais il ne pensait à sa personne parce qu’il voyait Dieu en tout.
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Son amour de l’eucharistie.
Dieu avait la première place dans sa vie. Il allait à la messe chaque matin, d’où l’expression, dans le premier couplet : « Il prenait son énergie dans le Pain céleste savouré chaque aujourd’hui.» Il demandait au jardinier de le réveiller le matin pour aller à l’église. Il a écrit cette phrase merveilleuse : «Jésus me rend visite chaque jour par la communion, et moi, je le lui rends bien modestement en visitant les pauvres. » Cette idée se reflète dans les mots : « Il partait donner, en tournée d’amour, un peu de bonté et de charité.» Dieu était son « énergie.»
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Ses pauvres.
Il les a « vêtus d’amour »; il les aimait sans condition. Il notait même leurs noms dans un carnet pour ne pas les oublier. Il ne les choisissait pas; c’est ce que j’ai voulu dire dans l’expression : « sans aucun détour ». Même quelqu’un lui dit un jour, alors qu’il trouvait insupportable l’odeur des pauvres dont s’occupait Pier Giorgio : «Comment fais-tu pour rester ici ? » Il lui a répondu : « N’oublie jamais que même dans un taudis sordide, c’est le Christ que tu viens trouver. » Il allait voir la détresse là où elle se trouvait sans rien choisir sauf le fait de la changer en espoir. C’est tellement vrai d’écrire : « Avec lui les pauvres ont touché la main de Dieu. »
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Sa joie.
Quand il arrivait quelque part, on le savait. Pier Giorgio répandait la joie là où il passait d’où les mots du refrain : « Il a laissé sa joie tomber sur les chemins. » On aurait dit que sa joie était matérielle, qu’on pouvait la toucher tellement elle était palpable. C’est comme laisser un panier de fruits sur la table du démuni. Pour lui, jouer des tours, fonder La société des types louches, prendre une bière entre amis et avoir des fous rires, c’était la vie. Il disait : « Un chrétien doit toujours être joyeux. »
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Un ange de tendresse
C’est ainsi que commence le second couplet. De la tendresse, il en avait beaucoup pour les autres. Cette tendresse se transformait en action sociale pour ses pauvres. Autant il était affable et doux, autant il devenait ardent défenseur de la justice pour les délaissés du système politique. Il rugissait comme un lion passionné. Il a même passé une nuit en prison parce que trop bruyant dans une manifestation où il portait un drapeau défendu. Si sa fougue était intense pour les injustices faites aux autres, elle disparaissait quand l’injustice lui était faite personnellement. Il ne disait rien quand son père le traitait d’incompétent. Il s’excusait quand ses parents, rigides et intolérants face à la ponctualité, lui faisaient des reproches sur ses retards aux repas ne sachant pas qu’il arrivait de nourrir des pauvres. Une des dernières scènes de sa vie est dramatiquement irréelle. Sa grand-mère venait de mourir et lui ne pouvait assister aux funérailles à cause du mal terrible qui le torturait de douleur; il ne pouvait plus marcher. Même si sa sœur Luciana en avait parlé à sa mère, cette dernière n’y a pas porté attention. Plus encore, elle dit à Pier Giorgio cette phrase terrible : « Ce n’est pas possible, chaque fois qu’on a besoin de toi, tu n’es jamais là ». Il n’a rien répondu, garda le silence en supportant comme toujours la nervosité de sa mère. Il est mort trois jours plus tard. Quel « ange de tendresse » et de bonté ! L’image même du Christ qui, lui aussi, a gardé le silence devant Pilate.
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Le message de Pier Giorgio
Le troisième couplet, j’ai pensé l’écrire comme si Pier Giorgio nous parlait. Je suis certain aussi qu’il nous aurait un peu «brassés», avec un sourire sans doute, d’où l’expression « et secoue un peu ta foi. » Après l’avoir écrite, j’étais moi-même surpris de ces mots que je trouvais tellement d’actualité. Il est vrai que parfois il faut se secouer un peu pour aller plus haut. Le message est clair : dépasse-toi et ne pense pas seulement à ta personne. Pier Giorgio dérangeait il y a 100 ans; il dérange encore aujourd’hui.
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L’homme des huit béatitudes.
C’est Jean-Paul II qui lui a donné ce titre. Pier Giorgio vivait à plein régime les huit béatitudes. C’est ce que j’ai voulu remémorer dans le chant par l’expression «sois béatitude ». En d’autres mots, c’est à nous d’être, comme disent les béatitudes, des amants de la justice, de la pauvreté, de la miséricorde, de la pureté et de la paix.
« Merci à toi, Pier Giorgio Frassati, le bienheureux. Je t’ai écrit un chant et je te l’ai donné. Toi, tu m’as vêtu d’amour et tu as laissé ta joie tomber dans mon cœur. » – Richard Vidal, 2015
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