Dans son cheminement, Pier Giorgio a grandement été inspiré par la spiritualité de St-Dominique qu’il découvre en 1918. Il fréquentait l’église et le couvent des Dominicains. On se souvient de lui comme d’un jeune avec une dévotion profonde et aussi une joie de vivre contagieuse. À la sacristie, à la fin des célébrations, il était très enjoué avec ses camarades. Comme l’écrit Cristina Siccardi: « On avait l’impression qu’ils allaient faire s’écrouler l’église, la sacristie et le couvent. » (1)
Le 22 mai 1922, Pier Giorgio adhère au Tiers-Ordre dominicain, une association laïque à travers laquelle il puise son ressourcement spirituel. La célébration se tient à l’église San Domenico à Turin, une église gothique du XIV e siècle. En tant qu’affilié du Tiers Ordre, il choisit de porter le nom de Jérôme, en souvenir de Jérôme Savonarole qu’il admire pour son audace à défendre la foi.
Pier Giorgio est un tertiaire fidèle et convaincu. À son exemple, plusieurs de ses amis deviendront eux aussi membres de cette association. (2)
Parmi ses lectures spirituelles : St-Paul, St-Thomas, St-Augustin mais aussi, la vie de Ste-Catherine de Sienne, tertiaire dominicaine dont il s’inspire. Il tient d’elle sa devise: « Il faut travailler sans cesse ».
Au moment du décès de Pier Giorgio, sur sa table de chevet, était ouvert le livre de la vie de Ste-Catherine. (3)
Tableau qui se trouve à droite dans l’église San Domenico.
(1) Pier Giorgio Frassati, Cristina Siccardi, 2010, p.143
(2) Pier Giorgio Frassati, Cristina Siccardi, 2010, p.146
(3) Les jours de sa vie, Luciana Frassati, 1990, p. 207
Le sanctuaire Notre-Dame d’Oropa