Alors qu’il termine son diplôme d’ingénieur des mines, des douleurs musculaires font irruption dans la vie de cet homme de 24 ans, robuste et athlétique. Rapidement, les malaises se multiplient: fatigue, faiblesse, maux de tête, fièvre, difficulté à se déplacer.
Alors que sa grand-mère maternelle s’éteint dans la chambre voisine, Pier Giorgio tolère en silence les douleurs qui l’accablent. Ce n’est que deux jours avant son décès que la situation précaire sera observée par ses proches et le médecin rapidement appelé à son chevet ne pourra pas freiner la progression fulgurante de la poliomyélite dont il est atteint.
« Le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie » disait-il, mais malheureusement ce jour viendra prématurément alors que ce bel homme se destinait à une vie et une carrière fructueuse.
Dans la ville, la nouvelle de son décès se propage rapidement: le Saint de Turin est mort. Au grand étonnement de sa famille, de nombreuses personnes viennent rendre un dernier hommage à Pier Giorgio et le matin de ses funérailles, une foule composée majoritairement des pauvres qu’il a aidés accompagne le cortège.
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