Dans sa petite enfance, Pier Giorgio est saisi par la vie du Christ qu’il approfondit lorsqu’il étudie à l’école des Jésuites. Déjà à 12 ans, son père spirituel lui propose de communier quotidiennement et ce qu’il fera jusqu’à son dernier souffle.
Lorsqu’il réside à Turin, il se rend quotidiennement à la messe à l’église paroissiale Notre-Dame des grâces (Beata Vergine della grazie en italien) dans le quartier de la Crocetta. Cette église est sobre à l’extérieur, mais somptueuse à l’intérieur.
Cette plaque est apposée près du banc où, chaque jour, il reçoit le Pain de Vie qui lui donne son énergie pour aller servir les plus démunis. Ses paroles à ce sujet sont éloquentes:
« Jésus me rend visite chaque jour dans l’eucharistie et je Lui rends humblement visite en visitant les pauvres ».
Lorsqu’il passe du temps à la maison de campagne, à Pollone, il se rend à la messe au sanctuaire alpin Notre Dame d’Oropa.
Pour ce faire, à l’insu de sa famille, tôt le matin, il se fait réveiller par le jardinier grâce un fil attaché soit à un meuble, soit à son bras.
En vélo, il parcourt les 6 km de route sur 600 mètres de dénivellation et revient discrètement pour le petit déjeuner familial.
Sa prière est souvent tournée vers Marie alors qu’il récite son Rosaire chaque jour, seul ou avec ses amis.
Il aime la Vierge noire du sanctuaire Notre Dame d’Oropa de même que l’icone de Marie à l’église turinoise de la Consolata.
Et devant le Saint-Sacrement, il passe de longues heures nocturnes. Avec Dieu, il vit une grande intimité, rien ne peut alors le déranger, il est tout entier consacré à la prière.
Aussi, il nourrit sa vie intérieure à l’aide de lectures spirituelles. Dans le nouveau Testament, il apprécie les lettres de St-Paul. Puis, il est inspiré par la vie de Ste-Catherine de Sienne. La biographie de cette sainte se trouvait sur la table de chevet de Pier Giorgio lors de son décès.
Enfin, la montagne représente un véritable sanctuaire pour rencontrer Dieu comme Moïse à l’Horeb, Élie au Carmel et Jésus au Thabor!
Sa vie intérieure se lit aussi à travers les nombreuses lettres, environ 350, qu’il a écrites à sa famille et à ses amis.
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