En juin 1910, à Turin, Pier Giorgio célèbre pour la première fois le sacrement du pardon. Ce moment se déroule à la Basilique du Corpus Domini avec le chanoine Giovanni Grossi.
Cette église, de style baroque, dont la construction a débuté en 1603, commémore un événement dont plusieurs personnes ont été témoin, le 6 juin 1453. Suite au pillage d’une église par des soldats, l’âne qui transportait le butin tomba par terre. Du sac, qui contenait les objets volés, l’ostensoir avec l’hostie consacrée devenue lumineuse, s’éleva de plusieurs mètres au dessus du sol, durant quelques minutes, avant de redescendre lentement.
Le sacrement du pardon, Pier Giorgio sera fidèle à le célébrer toute sa vie. Des témoins l’ont vu se confesser jusqu’à deux fois dans la même semaine. À un prêtre rencontré dans la rue, il demanda à vivre ce sacrement et le fit directement sur place, dans la rue. Cette démarche, importante pour lui, il l’a vécue pour la dernière fois la veille de son décès, le vendredi 3 juillet.
Type de confessionnal qui se retrouve dans plusieurs églises en Italie.