À l’occasion de l’octave du 116e anniversaire de la naissance de Pier Giorgio, quelques personnes prennent le temps d’exprimer ce qui les rejoint dans la vie du Bienheureux. Ici, deux amis qui font des liens avec Sainte-Thérèse.
J’ai pris contact avec Pier Giorgio à travers la découverte de ce site internet et du chant très inspirant de Richard Vidal – Toujours plus haut! – autour de janvier 2016. Pier Giorgio représente pour moi la force de la ferveur d’un être nourrit par la braise, toujours ravivée, de son coeur installé en sa présence en Christ. Son humilité me rappelle Ste-Thérèse-de-Lisieux et, sa communion avec la nature et les pauvres, Saint-François-d’Assise. Par sa grande simplicité, son naturel, son côté fantaisiste (qui trace son propre chemin), sa charité et sa joie… il embrasse les deux! Tout en étant unique. Ce qu’il m’apprend? Il a écrit: «La tristesse doit être bannie des cœurs animés par la foi. La douleur n’est pas tristesse, qui est la pire des affectations.» (1)
Michèle de Beauport, Québec
J’admire Pier Giorgio en particulier pour son humilité. Avoir fait tout le bien qu’il a fait, dans le secret, sans que sa famille immédiate ne le sache, est merveilleux à mes yeux. De plus, ce jeune Bienheureux était gêné et véritablement embarrassé quand on soulignait ses bons coups. Il a vécu au mieux cette parole de saint Paul: » Votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3, 3). Pier Giorgio et ma sainte préférée, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, avaient non seulement le même âge au moment de leur mort, mais aussi et surtout la même spiritualité. Thérèse, après avoir offert tant de prières, de sacrifices et de souffrances pour le salut des âmes, a dit un jour: « Je vais arriver devant Dieu les mains vides « . Pier Giorgio et Thérèse ont très bien compris et intégré cette autre phrase de l’apôtre Paul: » Dieu produit en nous et la volonté et l’action » (Philippiens 2, 13).
Guy, Montréal
- Pier Giorgio FRASSATI, Lettres, 1925