Basilique St-Patrick, 460, boulevard René-Lévesque Ouest
Peinture à l’huile dans un lambris d’appui entourant la nef.
(Photos privées)
Poursuivre mes découvertes: Les toiles
Basilique St-Patrick, 460, boulevard René-Lévesque Ouest
Peinture à l’huile dans un lambris d’appui entourant la nef.
(Photos privées)
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En Italie, pour souligner les 90 ans depuis l’entrée de Pier Giorgio dans l’éternité et les 25 ans de sa béatification, on a nommé l’année 2015-2016 en son nom! Depuis le 4 juillet 2015, plusieurs initiatives sont entreprises afin de faire mieux connaître ce témoin lumineux. Ce site internet poursuit aussi ce but! L’année Pier Giorgio se terminera lors des JMJ en juillet 2016 à Cracovie.
Le 21 juin, le pape François est allé à Turin. Durant sa visite à la cathédrale, il s’est recueilli devant à la chapelle où repose Pier Giorgio.
Voici les liens d’articles écrits sur ce sujet
La visite du pape à la cathédrale de Turin
http://www.catholicactionforum.org/4-luglio-2015-anno-frassatiano/?lang=fr
Un article sur le discours du pape François
http://www.fondazionesantiac.org/it/testimoni/beati/frassatipg/news/papafrancescoatorinoeilbeatopgfrassati
Son discours intégral sur le site du vatican
http://w2.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2015/june/documents/papa-francesco_20150621_torino-giovani.html
Autre article: Des rencontres révélatrices
À l’automne 2004, en compagnie d’une amie, je suis allée en Italie pour marcher sur les pas de Pier Giorgio. Une dame italienne, Rosanna, a généreusement accepté de nous guider dans ce périple pendant 24h.
Avant notre départ du Québec, nous avons convenu du lieu de rencontre: la gare de Turin. Le voyage passait d’abord par Paris et se poursuivait vers Milan. Nous avons prévu de téléphoner à notre hôte en arrivant à la gare milanaise pour qu’elle sache l’heure à laquelle elle devait nous cueillir à la gare de Turin.
Plusieurs inconvénients ont alourdi le passage entre Paris et Milan: retard d’avion, turbulences aériennes, vol de bagage évité de justesse, route de l’aéroport jusqu’au centre-ville milanais dans un car bondé attrapé au moment où il quittait le stationnement et enfin, arrivée à cette grande gare, déjà fatiguées et affamées.
Dans cette grande gare, aux confins de trois pays, il y circule une foule de voyageurs qui se dirigent tous azimut. Les bruits étourdissants des micros qui résonnent pour annoncer les départs et le grincement de frein des convois, tout contribue à augmenter le stress d’une Québécoise qui amorce son premier voyage à l’étranger.
Alors que nous sommes à l’étape de téléphoner à la gentille Turinoise qui attend notre appel, à une des quatre cabines situées sur un mur latéral, je compose le numéro de téléphone de mon unique contact pour visiter le Nord de l’Italie.
Une voix masculine se fait entendre: « Pronto! »
« Je voudrais parler à Rosanna »
Après un long silence, j’entends à nouveau: « Pronto! »
Ayant répété ma demande plus lentement, j’entends le même: « Pronto! »
Audiblement, je me trouve dans une impasse… Mais alors que mon coeur battait la chamade, me disant que le projet était sur point d’échouer… j’ai levé la tête pour apercevoir, à deux mètres de nous, un homme dans la mi-vingtaine, adossé sur le mur, les deux mains dans les poches qui, avec un beau sourire dit: « Je parle italien et français, est-ce que je peux vous aider? »
Quelle chance! Ayant pris l’acoustique et prononcé quelques mots, il raccroche le combiné en disant: « Vous avez appelé à la gare de pompiers! »
Devant mon étonnement, il me rassure: « Vous avez sûrement fait un faux numéro, permettez que je rappelle ». Ayant mon carnet en main, il compose et reçoit la même réponse.
Avant que je m’évanouisse… il propose d’aller se renseigner à un kiosque. Il échange en italien avec une préposée et il se retourne avec le sourire: « Il faut simplement faire le « 1 » en avant du numéro. Revenus au téléphone, il compose et parle quelques secondes à l’interlocutrice puis me tend l’appareil en disant: « C’est Rosanna! » Enfin! Nous précisons l’heure du rendez-vous puis je raccroche. Le jeune homme revient s’assurer que tout se passe bien, puis il recule, fait un salut distingué et quitte rapidement, sans même attendre un merci!
Encore aujourd’hui, je me demande pourquoi ce jeune se tenait aux côtés des cabines téléphoniques, sans fumer, ni manger, ni lire, il était juste là, disponible pour nous aider. Le plus important, c’est qu’après cette rencontre fortuite, je me sentais en sécurité. Quelqu’un veillait sur nous!
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Toute personne qui choisit de s’engager dans une voie a besoin de modèle, de source d’inspiration, que ce soit dans la pratique d’un sport, dans la vie artistique, politique, professionnelle ou dans la vie chrétienne. Puisque j’ai choisi très concrètement de cheminer dans la vie chrétienne, en janvier 1995, je cherchais un témoin à qui m’identifier. Après avoir lu la biographie de plusieurs saints et saintes, je ne retrouvais pas en eux ou en elles la personne en qui je me reconnaissais et à qui je pouvais m’identifier. Souvent, leur vie était inaccessible pour moi: pape, ermite, carmélite, fondateur de communauté, martyr.
Le 12 janvier 1995, au cours d’une conversation sur le sujet de la sainteté, avec mon grand ami Raymond, celui-ci m’a fait connaître la vie de Pier Giorgio Frassati. La lecture de sa biographie, que j’ai dévorée, m’a immédiatement conquise. Depuis, Pier Giorgio est ma source d’inspiration au quotidien, un grand frère dans la foi, un ami qui m’éclaire et me conduit à Dieu. Il est le premier de cordée dans l’ascension et me tire quand c’est plus difficile.
À l’aide de ce site, je souhaite vous le faire découvrir. Dans plusieurs pays, il existe différents types d’associations ayant Pier Giorgio pour patron. Je souhaite créer des liens entre des personnes qui aiment ce bienheureux et ainsi rendre encore plus joyeuse la marche à la suite du Christ.
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Dès l’âge de 8 ans, avec sa mère, Pier Giorgio est initié aux joies de la montagne. Avec sa stature de montagnard, il se plait à faire de l’alpinisme et il franchit des sommets de plus en plus hauts.
La montagne le passionne, elle lui permet de relever des défis, ce qu’il fait, mais sans être téméraire sachant bien que la moindre imprudence peut lui être fatale.
Ici, suspendu dans le vide… il est bien encordé à Rocca Stella. On l’entend presque dire: Montagnes, montagnes, je vous aime!
Plusieurs autres sports font aussi partie de son quotidien: le vélo, la randonnée, la natation, la voile, l’équitation, l’escrime, le ski, etc. Ici, il fait partie d’une compétition de ski à Sauze d’Oulx.
Le 7 juin 1925, quelques jours avant la maladie qui lui sera fatale, il escalade la face la plus abrupte d’un mont des Alpes, La Lunelle.
Sur cette photo, il écrit lui-même: Verso l’alto : Vers le haut! Plus que le défi physique, il visait à monter plus haut dans toutes les sphères de sa vie.
Lorsqu’il le béatifie le 20 mai 1990, Jean-Paul II le nomme patron des sportifs.
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