Mon amitié pour Pier Giorgio depuis 22 ans!

Le 12 janvier 1995, par la lecture du livre: « Les jours de sa vie », Pier Giorgio est entré dans mon cœur et parce qu’il soigne fidèlement ses amitiés, il ne m’a jamais quittée. Depuis, ces 22 années, je crois sincèrement qu’il veille sur moi et sur ceux-celles que je lui présente.  À deux reprises, j’ai eu la joie de marcher sur ses pas en Italie.  Aussi, j’ai lu pas moins de 10 bouquins sur sa vie dont le dernier, que je termine à l’instant: La biographie écrite en 1934 par le père jésuite Victor Marmoiton, un livre reçu en cadeau cette semaine.

Chaque lecture ou relecture me donne la chance de m’approcher un peu plus de cet athlète de la foi et de faire de nouvelles découvertes à propos de ce grand entraîneur de la charité.  Parfois, à la lecture de certains passages, je peux m’imaginer les scènes qui se déroulent dans les lieux qu’il a fréquentés: à la villa de Pollone, à la montagne ou dans les quartiers et les églises de Turin.

Pier Giorgio me rejoint inlassablement par sa foi, sa joie, son dévouement auprès des démunis, son équilibre de vie, sa passion pour le sport et pour le dépassement de soi. Voici quelques citations du père Marmoiton qui m’ont marquée :

« …lui qui était si bruyant trouvait dans l’oraison ses délices; lui qui par sa piété attirait l’attention de tout le monde, restait absorbé en Dieu seul. » p.61

« Dans les derniers temps, on remarquait une harmonie parfaite entre la culture et la joie, l’énergie de la jeunesse et la piété sincère. » p.132

« Il plaçait toujours le Seigneur entre lui et nous, comme trait d’union, et le Seigneur sanctifiait l’amitié, la joie, tous les sentiments, tous les instants de notre vie. » p. 143

« L’impression produite par sa foi vive, sincère, agissante fut extraordinaire: on sentait qu’une grande grâce était en lui. » p.177

« Il savait, dit un confrère, prendre le chemin des cœurs pour atteindre l’âme des malheureux« . p.192

« …cette intimité divine qui le maintenait souriant au milieu des plus grandes contrariétés. » p. 224

Durant ses excursions en montagnes, parfois il se charge du bagage trop lourd d’un compagnon, p. 177; à une autre occasion, il tend sa main pour aider un ami à franchir un passage difficile. (p.174)  Maintenant qu’il est en éternité, peut-être agit-il encore ainsi pour ses amis qui se confient à lui?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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